I just wanted to share with you a poem that one of our neighbours (who was a good friend of my parents) wrote for us when we had newly arrived at our house. It is in French, and for English people, you might get some words but I wish that you could comprehend the beauty of it.
I am posting this poem because of the hot peppers… Marie loved hot peppers, as she also loved going on her bike to pick up wild flowers. Her name was Marie Dionne and she was a great artist… everything that she touched turned to gold… when she died she left behind many children and a loving husband. So this is in dedication to her… she wrote this poem on the night of my 35th birthday -)
Oh! Maman!
Plus rien n’est comment avant
La maison d’à côté
Vient de jouer son dernier dé
Nouveau voisin
Comme belle grappe de raisins
Il s’agit d’un jeune couple
Au petit bonheur devant sa soupe
Le boisé saura les protéger
En veillant sur leur intimité
Sans jouer au curé
Il faut profiter des grands prés
Ici, la nature est généreuse
On oublie la ville et le rossignol rend amoureuse
L’horloge ne compte pas les heures
Et le soleil te donne toutes ses heures
À leur manière, les saisons
T’offrent des frissons
Tu seras surprise de la table toujours mise
Sincère amité à prendre avec doigté
Il y aura, à l’occasion, dans la maison
Père, mère, fille et garçon
Place à la surprise
Ce sera toujours de mise
Les objets deviendront familiers
Toujours plus beaux à la lueur des chandeliers
Oui, ma mie, jaurai voisine
Qui est la fille d’une copine
J’entends la tourterelle trise
Certains jours ça existe…
Par contre, l’hirondelle
Toute heureuse, bat des ailes
Durant la nuit, la chambre close
Protège les amoureux qui reposent
Au petit matin
Grande nappe, petit festin
Écoutant respirer, toute moite
La maison maladroite
Car elle accueille à nouveau
Des gens dont elle ne connaît pas l’odeur de la peau
Le parfum des fleurs
À l’été, donnera des couleurs
Les maîtres de la maison
Auront de tout nouveaux horizons
Avec souvenirs, veillera en paix
Arrêtant le temps si elle le pouvait…
De l’ennui, Dame Nature allège les tracas
Et le vent, dans sa douce voix
Laisse passer le bonheur entre ses doigts
Et d’un duvet doux
La brise répète cachez-vous, c’est pour vous
Rappelant que les couples heureux
Font de l’ombre aux envieux…
Paper: Hand•Book Journal, 5.5″ x 5.5″
Ink: Noodlers Lexington Grey
Fountain Pen: Pilot FlexiGrip EF
Colours: French Ultramarine, Alizarin Crimson & Aureolin Yellow
Jane,
Merci de nous partager ce beau poème, c’est magnifique. Beaucoup de souvenirs pour vous certainement…
Vos envois quotidiens m’inspirent et m’accompagnent toujours.
LikeLike
Merci Louise — vous ne savez pas à quel point vos bons mots m’aident à continuer –)
LikeLike
Beautiful poem and peppers Jane. Thanks for sharing.
LikeLike
Thank you Shari — it is with pleasure that I shared this beautiful poem — and a pang of regret to having lost her too -!
LikeLike